Depuis une vingtaine d’années, les rencontres consacrées au patrimoine religieux se sont multipliées dans le dessein de répondre aux questions spécifiques que soulèvent les effets de la déchristianisation des sociétés contemporaines. Face au phénomène de sécularisation – qui entraîne la cession croissante de lieux de culte, leur transformation, voire leur destruction –, le patrimoine religieux doit répondre aux défis de la mutation fonctionnelle et architecturale dans des proportions tout à fait inédites et engage aujourd’hui l’ensemble des acteurs publics et associatifs – propriétaires et affectataires – à réfléchir à de nouveaux outils de gestion, de valorisation et de conservation.